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Un professeur de la KU Leuven à son tour incriminé pour comportement transgressif

Plusieurs anciens étudiants de la KU Leuven affirment ne pas avoir terminé leur doctorat à cause du comportement d’un professeur, rapportent De Standaard, Het Nieuwsblad et la Gazet van Antwerpen lundi.

Ces témoignages visant un professeur de l’université louvaniste suivent des plaintes pour comportements transgressifs dans d’autres universités flamandes récemment, à savoir la VUB et l’UGent.

Une étudiante qui a entamé un doctorat à la KUL il y a environ cinq ans rapporte que son promoteur lui adressait régulièrement des messages privés ou lui offrait des cadeaux, ce qui la mettait mal à l’aise. « Si on le laissait faire, alors on pouvait se rendre aux meilleurs congrès et recevoir du soutien financier additionnel pour la recherche. Dans le cas contraire, il brandissait la menace du licenciement« .

Dans les journaux flamands, deux collègues masculins confirment qu’ils étaient témoins de la manière dont les femmes étaient victimes de comportement transgressifs. Tout comme l’étudiante, ils ont fini par renoncer à leur doctorat, à cause du poids mental du comportement incriminé du professeur. Les plaintes à ce sujet auraient été sans effet.

Le médiateur à l’époque confirme qu’il y a bien eu « plusieurs signalements » au sujet de cet enseignant. Un trajet de remédiation aurait été entamé après quoi il n’y a plus eu d’autres plaintes.

Il affirme espérer que les employés « se tourneront à nouveau vers la ligne d’assistance téléphonique si nécessaire ».

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