Un peu plus de 1.100 personnes ont demandé à être « débaptisées » en 2018

En 2018, 1.154 personnes ont demandé à être rayées des registres de baptêmes, selon le rapport annuel de l’Eglise catholique de Belgique publié mercredi par la conférence épiscopale. Ce qui représente une légère diminution par rapport à 2017, quand 1.240 personnes avaient entrepris la même démarche.

« D’importantes mutations sont à l’oeuvre au sein de l’Eglise en Belgique », souligne la conférence épiscopale à l’occasion de la publication de ce deuxième rapport annuel. De plus en plus de responsabilités sont ainsi prises en charge par des laïcs: on en dénombre 2.038 nommés par un évêque pour l’ensemble des diocèses de Belgique contre 1.940 prêtres.

L’Eglise se féminise également: sur plus de 7.000 personnes exerçant une responsabilité au sein de l’Église, 55 pc sont des femmes.

Une troisième évolution marquante est la baisse des sacrements: le nombre de baptêmes a ainsi diminué (-11,83 pc), de même que celui des confirmations (-4,33 pc). Idem pour les mariages religieux (-13,92 pc) et la fréquentation eucharistique (-16,79 pc).

Une quatrième et dernière tendance réside dans la diversité croissante de l’Eglise. La Belgique compte 155 communautés catholiques étrangères et 9 communautés catholiques de rite oriental. Sur 2.260 « ministres du culte » rémunérés par le Service Public Fédéral Justice, il y a 20 pc de personnes d’origine étrangère. Les nationalités les plus représentées sont les Congolais (172), suivis des Français (43) et des Polonais (34).

En 2018, enfin, 31 églises ont été désaffectées en Belgique et 8 d’entre elles ont été réattribuées à d’autres cultes chrétiens. Les centres spirituels et de retraites, hôtelleries monastiques et séjours d’hôtes dans des couvents ont enregistré, quant à eux, 227.279 nuitées (soit plus de 600 hôtes par jour).

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