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Un nouveau sous-variant d’Omicron constitue 1% de tous les cas

Le nouveau sous-variant BA.2 du variant Omicron du coronavirus représentait mardi 1,1% de toutes les nouvelles infections détectées, selon le virologue Piet Maes (KU Leuven).

Cette version présente une série de mutations identiques au BA.1, la version du variant connue à ce jour, mais présente aussi certaines différences notables. C’est pourquoi il est considéré comme un sous-variant et pas un variant à part entière.

Le sous-variant BA.2 a été découvert pour la première fois en Belgique le 26 décembre, assez rapidement après la découverte du variant Omicron BA.1. Jusqu’à présent, seuls quelques cas étaient détectés, mais récemment ce sous-variant a connu une augmentation.

C’est aussi le cas dans d’autres pays comme en Inde. Il existe en outre un troisième sous-variant, BA.3.

Il est encore difficile d’estimer si le sous-variant BA.2 déclenche des symptômes plus conséquents ou non que le variant Delta. Davantage de recherches doivent encore être menées à ce sujet.

« Nous ne pouvons même pas encore dire à ce stade s’il est du même ordre que le variant BA.1 d’Omicron », explique le virologue. « Si les vaccins sont aussi efficaces n’est pas encore déterminé à ce stade non plus. Cela doit aussi être davantage étudié », poursuit-il.

Désormais, les cas de contaminations attribués au variant Omicron représentent environ 90% de toutes les infections. Le variant Delta quant à lui est responsable des dix autres pourcents.

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