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Un francophone sur cinq n’a pas voté ou a mal voté

A Bruxelles et en Wallonie, une personne sur cinq n’a pas voté ou a mal voté, relève mardi Le Soir sur base d’une addition des taux de participation de l’ensemble des communes du pays. Le « non-vote » semble lié au niveau socio-économique de la commune et de la région, souligne le quotidien.

Le non-vote additionné au vote nul varie fortement en fonction des communes. Il est de 3,2% à Messines (Flandre orientale) et 26,4% à Charleroi. Dans la ville hennuyère, les non-participants constituent même la 2e force politique, après le PS et devant le PTB et le MR.

Difficile néanmoins d’analyser ces chiffres, car aucun instrument ne permet une approche qualitative, note Le Soir. Le non-vote semble néanmoins lié au niveau socio-économique de la commune. Ainsi, la participation électorale est plus forte en Flandre (88,86%) qu’en Wallonie (81,59%) et à Bruxelles (79,14%).

Et le top cinq des villes wallonnes où celle-ci est la plus faible correspond à l’ancien sillon industriel. Un Liégeois (19,75%) ou Hainuyer (19,83%) sur cinq ne va pas voter ou s’exprime de façon incorrecte. Un chiffre presque divisé par deux dans le Limbourg (10,42%) et en Flandre orientale (10,47%).

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