Des maternelles aux secondaires, il s'agit à présent pour les jeunes de renouer avec des contacts sociaux, un rythme, des apprentissages. © belgaimage

Un début septembre synonyme de…

Anne-Sophie Bailly
Anne-Sophie Bailly Rédactrice en chef

Une rentrée scolaire la plus « classique » possible, un amour qui peut à nouveau franchir les frontières, un tout petit peu de baume au coeur du secteur culturel. Bienvenue en septembre.

Cette fois-ci ça y est. Des maternelles aux secondaires, les élèves ont enfin repris le chemin de l’école, pour une rentrée que les pouvoirs publics ont souhaité la plus « classique » possible afin qu’après des mois d’absence les jeunes puissent renouer avec des contacts sociaux, un rythme, des apprentissages. Une rentrée qui a été certes codifiée et masquée. Ce que d’aucuns déplorent en pointant le caractère anxiogène de mesures sanitaires trop restrictives et en mettant en avant l’urgence, pour leur santé mentale, que les jeunes retrouvent un peu de liberté et de normalité.

A contrario, le maintien des gestes barrières, l’obligation du port du masque et un réaménagement des espaces semblaient obligatoires pour convaincre les parents les plus anxieux de remettre leurs enfants à l’école. Quoi qu’il en soit, pour tous, cette rentrée a rimé avec l’obligation d’apprendre que le risque zéro n’existe pas et que cette nouvelle normalité, il faudra bien faire avec. D’autant que, même quand un vaccin sortira des laboratoires, il faudra, selon une étude récente, qu’il soit efficace à 80% avant d’espérer un retour complet à la normale.

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Ce début septembre est également synonyme d’un espoir de retrouvailles pour les couples séparés depuis de longs mois par le confinement, les quarantaines, la fermeture de frontières. « L’amour ne connaît pas de frontière. Les personnes qui ne sont pas liées par un lien juridique mais entretiennent une relation durable pourront franchir les frontières à nouveau pour se retrouver », avait annoncé la Première ministre Sophie Wilmès lors du dernier Conseil national de sécurité.

A charge pour ces couples de prouver le caractère « durable » de leur relation – à savoir une cohabitation d’au moins un an sans interruption, avoir un enfant ensemble ou démontrer une relation intime d’au moins deux ans avec minimum trois rencontres pour une durée totale d’au moins 45 jours. « Discriminant », s’est insurgé le collectif #LoveIsNotTourism qui plaide pour un assouplissement de ces règles.

Une ouverture dont a bénéficié le secteur événementiel et culturel. En effet, les événements publics peuvent maintenant accueillir 200 personnes pour les activités en intérieur et 400 personnes à l’extérieur. Discrétion a de plus été laissée aux bourgmestres d’émettre des dérogations à cette règle. C’est dans cette logique que certains théâtres ou lieux culturels ont obtenu d’espacer les spectateurs d’un mètre au lieu d’1m50 jusqu’ici.

Une bonne nouvelle, saluée par le secteur, mais jugée néanmoins insuffisante pour sortir la tête hors de l’eau. Et ce n’est pas l’interdiction faite aux écoles d’organiser des sorties dans les lieux culturels, comme celle faite aux artistes de se rendre dans les établissements scolaires qui viendra en aide à un secteur décidément largement laissé pour compte depuis le début de la crise.

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