Trop tôt pour faire grève « surtout dans l’état actuel de la crise sanitaire » (CGSLB)

La CGSLB n’a pas appelé à participer à la grève générale lundi. « Il est encore trop tôt, surtout dans l’état actuel de la crise sanitaire », estime le syndicat libéral. Celui-ci privilégie « des actions alternatives de sensibilisation de la population pour convaincre les employeurs et le gouvernement ».

La grève est initiée par les deux autres syndicats, la CSC et la FGTB, qui réclament des salaires plus décents pour les travailleurs. Chrétiens et socialistes ne veulent pas entendre parler d’une norme salariale plafonnée à 0,4% (en plus de l’indexation automatique des salaires) pour les deux prochaines années, une recommandation du Conseil central de l’Economie considérée comme une « aumône » par les organisations de travailleurs.

La CGSLB ne prendra pas part à cette grève, tout en restant solidaire, précise-t-elle dans un communiqué envoyé dimanche. Elle juge également insuffisante la marge salariale de 0,4%.

« D’autres solutions doivent permettre une augmentation du pouvoir d’achat », comme une augmentation de la valeur des titres-repas, en plus d’une hausse (limitée) des salaires bruts, propose la Centrale. L’idée d’un dividende pour salariés semble aussi convaincre les affiliés du syndicat libéral. « Une entreprise qui verserait des dividendes à ses actionnaires pour une valeur proportionnellement supérieure à la norme salariale devrait accorder à ses travailleurs un bonus non récurrent équivalent. »

La CGSLB demande que les partenaires sociaux se remettent autour de la table afin que toutes les chances soient données à la négociation d’un accord équilibré.

Contenu partenaire