Les armes et munitions saisies. © captures d'images de la télévision tchadienne

Trafic d’armes belges au Tchad

Début mars, le JT de la télévision tchadienne a évoqué l’interpellation par la sécurité tchadienne de trois véhicules en provenance de la Libye voisine.

A bord, une dizaine de Tchadiens et un Soudanais. Et, surtout, un impressionnant arsenal, dont 1 400 pistolets turcs, ainsi que trois armes automatiques et mille munitions  » venant de Belgique « . Les armes automatiques seraient des FAL, que la FN a vendues avant l’embargo imposé par l’ONU à la Libye en 1992, et qui se sont disséminées dans l’anarchie consécutive au renversement du colonel Kadhafi en 2011. Sur les destinataires,  » difficile de se prononcer, estime un membre du Grip (Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité), le Tchad étant un grand hub du trafic d’armes. Cela pourrait être un groupe armé au Soudan, la République centrafricaine, le groupe djihadiste Boko Haram…  » Dans la bande sahélienne, les clients potentiels sont nombreux.

Les armes et munitions saisies.
Les armes et munitions saisies.© captures d’images de la télévision tchadienne

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