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Theo Francken suspend la réinstallation des réfugiés

Plus aucun réfugié n’est actuellement transféré en Belgique en vertu du système de réinstallation du Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR). En cause: le flux important des demandes d’asile et le taux d’occupation élevé des centres d’accueil, rapporte jeudi le journal ‘De Standaard’.

La Belgique s’est engagée à accueillir cette année 1.150 migrants ayant besoin d’une protection internationale, essentiellement des Syriens en provenance de Turquie, du Liban et de Jordanie. Jusqu’à la semaine dernière, 879 réfugiés ont été pris en charge dans le cadre du programme de réinstallation du HCR. Les plus de 250 réfugiés qui restent devront s’armer de patience. Le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration, Theo Francken (N-VA), a décidé de suspendre la réinstallation des réfugiés au moins jusqu’à la fin de l’année, voire après les élections de mai 2019.

« Nous prenons nos responsabilités internationales. Pour 2018, notre pays s’est montré ambitieux avec la réinstallation de 1.150 réfugiés. A une mission près, toutes celles prévues cette année sont terminées. Mais pour l’année politique à venir, nous devons tenir compte du flux devenu croissant des demandes d’asile et du taux élevé d’occupation des centres d’accueil », justifie Theo Francken.

En 2013, la Belgique s’est dotée d’un programme structurel de réinstallation. Notre pays s’engage à accueillir chaque année un contingent de réfugiés vulnérables sélectionnés par le HCR. Il s’agit pour la plupart de femmes et d’enfants issus de camps.

Selon Fedasil, depuis 2013, 2.885 réfugiés ont été réinstallés en Belgique, dont 2.535 réfugiés syriens et 315 réfugiés congolais.

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