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« Supprimer le décret inscriptions ne règlerait pas le problème »

Stagiaire Le Vif

Ce lundi s’ouvrent les inscriptions pour les futurs élèves du secondaire. Le décret de la ministre de l’Enseignement, Marie-Dominique Simonet, ne fait toujours pas l’unanimité.

Le décret inscriptions est en place depuis quatre ans et il provoque toujours autant le mécontentement. Le nombre de places pour chaque enfant est suffisant, mais le vrai problème est le nombre important de demandes pour certaines écoles. Un problème qui toucherait surtout le nord-ouest de Bruxelles.

Selon la Commission Interréseaux des Inscriptions (CIRI), en Wallonie, 91% des parents ont eu une place pour la rentrée 2012 dans leur première préférence, contrairement à la région de Bruxelles où l’on est à 80%.

N’en déplaise aux 20000 signataires de la pétition de l’association de parents du nord-ouest de Bruxelles , supprimer le décret ne serait pas une solution. « Il faut créer de nouvelles écoles qui répondent à la demande des parents. Nous voulons tous une école de qualité pour nos enfants. Mais aussi qu’il y soit en sécurité pour s’y rendre. Nous avons de nombreuses plaintes de parents qui sont inquiets de certaines stations de métro empruntées par leurs enfants pour se rendre dans leur école. » déclare Véronique Dethier de la Fédération des Associations de Parents de l’Enseignement Officiel.

En pratique, lorsqu’il y a un nombre trop important de demandes pour une école, différents critères vont entrer en jeu (en plus que celui géographique) pour départager les inscriptions. Ceux-ci visent à maintenir les priorités lorsqu’une fratrie est déjà inscrite à l’école, privilégier les enfants à besoins spécifiques, favoriser l’inscription aux enfants de membres du personnel, etc.

Plus d’info : www.inscription.cfwb.be

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