Succès pour le demi-jour de congé parental par semaine ou jour entier par quinzaine

Le Vif

Le régime de congé parental 1/10ème, par lequel un travailleur peut prendre un demi-jour de congé par semaine ou un jour entier par quinzaine, rencontre clairement du succès, selon une enquête d’Attentia, spécialiste en ressources humaines et en bien-être, publiée mercredi. Entré en vigueur le 1er juin dernier, il a ainsi déjà séduit 4,28% des salariés ayant opté pour un congé parental. Les hommes sont en outre plus nombreux à rester à la maison pour les enfants.

En moyenne, 2% des salariés profitent actuellement d’un congé parental, qui doit cependant être pris avant que l’enfant n’ait atteint l’âge de 12 ans. Un chiffre qui est demeuré stable ces cinq dernières années, d’après Attentia. Si le pourcentage a peu progressé du côté des employés, de plus en plus d’ouvriers font par contre appel à cette possibilité. La progression les concernant est ainsi de 13,7% par rapport à 2015.

Jusqu’en juin, un travailleur avait le choix entre trois possibilités: un congé à temps plein de quatre mois, continuer à travailler à temps partiel pendant huit mois ou travailler en 4/5è temps pendant douze mois.

D’après Attentia, l’interruption qui continue de rencontrer le plus de succès est le congé à temps plein. Pas moins de 53,38% des salariés ayant des enfants de moins de 12 ans et ayant pris un congé parental cette année ont ainsi choisi cette formule.

Depuis juin dernier, les collaborateurs peuvent en outre opter pour le régime de congé 1/10ème. Quelque 4,28% de ceux qui ont pris un congé parental depuis lors se sont laissés séduire. En particulier ceux qui travaillaient en 4/5ème temps. Près de 60% des jours d’interruption 1/10ème tombent par ailleurs le mercredi.

Attentia constate toutefois un « profond fossé » qui subsiste entre hommes et femmes. Ces dernières demeurent, aujourd’hui encore, plus nombreuses à prendre un congé parental. Elles sont en effet en moyenne 2,65% à le faire (contre 3,06% en 2015), pour seulement 1,72% chez leurs homologues masculins (1,39% en 2015, +20%). La disparité des genres tend donc à se combler rapidement.

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