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SNCBgate : la SNCB soutient la thèse de l’erreur humaine

Le Vif

Les représentants de la SNCB qui doivent rencontrer ce vendredi la commission de protection de la vie privée à la suite de la mise « online » pendant quelques heures de données personnelles d’usagers sur le site de la SNCB Europe défendront très vraisemblablement la thèse de la « boulette » humaine, croit savoir La Libre Belgique.

Selon le quotidien, le rapport d’enquête interne de la SNCB devrait conclure à une divulgation purement accidentelle des informations concernant environ 700.000 personnes.

A ce jour, 1700 plaintes ou demandes d’information de clients concernés ont été déposés auprès de la commission. Suite à cette « fuite » de données, la SNCB a fait mener un audit pour en déterminer l’origine.

Les résultats de cette enquête seront présentés aux représentants de la commission de protection de la vie privée vendredi.

Selon la Libre Belgique, la piste la plus probable retenue à l’heure actuelle par l’opérateur ferroviaire est celle de la « boulette » technique d’un employé de la SNCB Europe. Cette personne, qui apparemment a été identifiée, n’avait pas d’intention malveillante mais aurait, affirme une source interne à la SNCB, simplement appuyé sur le mauvais bouton au mauvais moment.

La SNCB travaille d’ores et déjà à mettre en place des barrières informatiques qui éviteront à l’avenir qu’une telle erreur de manipulation technique arrive à nouveau.

À côté des conclusions de cet audit interne, la SNCB doit transmettre un rapport plus circonstancié sur la fuite de données à Paul Magnette (PS), le ministre des Entreprises publiques.

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