L'administration wallonne fournit aux écoles 1.200 ordinateurs reconditionnés © belga

Smartschool met en garde contre les cyberattaques

La plateforme numérique scolaire Smartschool met en garde contre la recrudescence de cyberattaques visant les écoles, dans le but de perturber l’enseignement à distance et l’utilisation d’internet au sein des établissements scolaires, indique mercredi Smartbit, la société derrière Smartschool.

Selon elle, l’enseignement à distance est de plus en plus victime d’attaques DDoS (attaque de déni de service distribué). Celles-ci consistent à créer délibérément un important trafic de données vers un modem/routeur, ou plus généralement vers un site web ou une plateforme numérique, afin de perturber son accessibilité. Cela rend plus difficile ou impossible l’accès des utilisateurs à internet (dans le cas des écoles) ou, plus généralement, au site web ou à la plateforme numérique (dans le cas de Smartschool, par exemple).

« La bande passante disponible est en quelque sorte saturée par un important trafic de données créé délibérément et à dessein, avec de mauvaises intentions », explique Smartbit.

Les écoles secondaires sont particulièrement visées. Au cours de la semaine précédant le congé d’automne (Toussaint), 42 attaques DDoS ont été dirigées contre Smartschool. La plateforme scolaire a déjà déposé plainte et s’est constituée partie civile. Un juge d’instruction examine l’affaire.

Les attaques DDoS semblent être le fait d’étudiants qui veulent délibérément paralyser l’enseignement à distance. « Les élèves des écoles secondaires réalisent de plus en plus de cyberattaques à destination des écoles grâce à des outils qu’ils trouvent sur internet. Ces attaques perturbent l’accès de l’école à internet, paralysant ainsi l’enseignement à distance depuis l’école, ainsi que tout le trafic réseau », précise Smartbit.

Le Centre pour la Cybersécurité Belgique a également constaté que les écoles étaient de plus en plus souvent victimes d’attaque de type DDoS. « Nous avons élaboré des recommandations et des lignes directrices pour les écoles afin de protéger l’infrastructure du réseau scolaire contre ces attaques », souligne le porte-parole Andries Bomans.

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