Liesbeth Homans © BELGA

Sécurité: pour Liesbeth Homans, les communes bruxelloises « ne prennent pas leurs responsabilités »

Les dix-neuf communes bruxelloises n’ont pas mis sur pied de cellules locales de sécurité intégrale (CLSI), comme recommandé par le ministre de l’Intérieur Jan Jambon dans le cadre de la lutte contre le radicalisme. Les communes de Bruxelles « ne prennent pas leurs responsabilités », a déploré mercredi la ministre flamande Liesbeth Homans (N-VA), en réponse à une question parlementaire de Joris Poschet (CD&V).

La cellule locale de sécurité intégrale permet un échange d’informations entre les services sociaux et de prévention, la « Task Force » locale et les autorités administratives. Elle peut notamment s’avérer utile pour assurer un suivi des combattants de retour de Syrie.

D’après Mme Homans, qui coordonne l’approche du radicalisme en Flandre, des efforts ont été faits par les administrations locales flamandes. « Des CLSI travaillent efficacement à Vilvorde, Hasselt, Menin, Anvers et Malines », a souligné la ministre, qui a déploré que les autorités communales bruxelloises ne prennent pas leurs responsabilités. « Je trouve cela dommage que les communes de Bruxelles ne prenne pas en compte la circulaire de M. Jambon à ce sujet », a-t-elle indiqué.

L’échevin d’Evere, Ridouane Chahid (PS), a contesté mercredi soir les propos de Mme Homans. « Une cellule locale de sécurité intégrale a été créée à Evere au début de l’année », a-t-il déclaré à l’Agence Belga.

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