© Schild en Vrienden

Schild & Vrienden: Dries Van Langenhove va poursuivre l’université de Gand en justice

Dries Van Langenhove va entreprendre des démarches contre l’université de Gand, a-t-il fait savoir à l’agence Belga. Le fondateur du groupuscule identitaire Schild & Vrienden avait été suspendu et exclu du conseil d’administration de l’institution il y a trois semaines. Il s’agit d’une des conséquences du reportage réalisé par la VRT qui met au jour les dérives racistes, entre autres, du mouvement de jeunesse. L’étudiant en droit entend cependant obtenir son diplôme et récupérer son poste d’administrateur, a-t-il expliqué.

Dries Van Langenhove prépare une action en justice avec ses conseils Johan Platteau et Joost Bosquet. L’étudiant a été suspendu par le recteur de l’UGent, Rik Van de Walle, mais ne compte pas se résigner à cette décision. « Je pense que c’est une grande injustice de vouloir m’empêcher d’obtenir le diplôme pour lequel j’ai bûché plusieurs années juste avant la fin de mes études. » Il ne compte pas non plus abandonner son siège au conseil d’administration de l’université.

« Je veux exercer le mandat pour lequel j’ai été démocratiquement élu par des milliers d’étudiants. » Le recteur et l’étudiant se sont rencontrés lundi, mais on ignore le contenu de leurs échanges.

Le jeune activiste demeure plus vague quant à l’avenir de Schild & Vrienden. « Nous verrons bien ce que les prochains mois donneront. » Il estime que les médias ont mené une couverture « partiale, sensationnelle et manipulatrice » à l’encontre du groupuscule. Le parquet de Flandre orientale poursuit son enquête quant aux faits potentiellement pénalement répréhensibles qu’auraient commis des membres de Schild & Vrienden.

Une quinzaine de perquisitions ont encore été menées dans ce cadre la semaine passée. Le mouvement de jeunesse avait fait l’objet d’un reportage de Pano sur la VRT au début du mois. Celui-ci révélait notamment l’admiration de plusieurs cadres de l’organisation pour les caciques du Troisième Reich et comment les membres s’échangeaient des contenus racistes aux relents nazillons via des messageries électroniques.

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