Le rond point meiser © Belga

Ronds-points: les connaissances des conducteurs belges interpellent

Un conducteur sur huit ne connaît pas les règles de priorité lorsqu’il quitte un rond-point, ressort-il d’une enquête réalisée par l’institut Vias (précédemment Institut belge pour la Sécurité routière, IBSR) et publiée jeudi.

Autres résultats marquants de l’étude: seule une personne sur trois parvient à identifier un rond-point et un automobiliste sur cinq ne cède pas la priorité aux piétons en quittant ce type de dispositif routier.

Dans le détail, un conducteur sur 8 (13%) ne sait pas que lorsqu’il roule sur la bande intérieure d’un rond-point, il doit céder la priorité à ceux qui circulent sur la bande extérieure en le quittant. Un conducteur sur cinq (21%) ignore par ailleurs qu’en quittant une telle infrastructure routière, il doit céder la priorité aux piétons qui traversent.

L’étude met également en lumière que 2% des conducteurs croient que la règle de droite est d’application et 13% d’entre eux pensent qu’il est obligatoire de marquer un temps d’arrêt avant d’y entrer. À Bruxelles, il s’agit même d’un conducteur sur 5 (20%).

Un conducteur sur sept (14%) met en outre son clignotant en entrant dans un rond-point, surtout chez les plus de 35 ans. Par ailleurs, 13% des conducteurs croient qu’ils doivent tout le temps serrer leur droite.

Seule une personne sur trois parvient à identifier un rond-point

Enfin, seulement une personne sur trois (35%) parvient à identifier un rond-point. Les Bruxellois (47%) sont de meilleurs élèves que les Wallons (39%) et surtout que les Flamands (30,4%).

Les ronds-points provoquent chaque année 500 accidents avec tués et/ou blessés et de multiples accrochages, ce qui représente 1,2% de l’ensemble des accidents de la route.

« Il s’agit d’un des sujets du code de la route pour lequel nous sommes le plus sollicités par les usagers alors que les règles dans les ronds-points sont entrées en vigueur il y a 20 ans, le 1er octobre 1997 », commente Benoit Godart, porte-parole de l’institut Vias.

L’enquête a été menée par iVox pour l’institut Vias sur un échantillon représentatif de la population de 1.001 Belges.

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