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Rhode St-Genèse maintient son refus d’accueillir départ et arrivée du Gordel

La commune à facilités de Rhode Saint-Genèse (périphérie sud de Bruxelles) maintiendra jeudi son refus d’organiser le départ et l’arrivée du Gordel tout en acceptant d’être un point de passage sur le parcours, a affirmé mercredi sa bourgmestre.

Le Gordel, une randonnée cycliste qui ceinture la Région bruxelloise chaque année depuis le début des années ’80 pour marquer le caractère flamand de sa périphérie, se déroulera le 2 septembre prochain.

Pour cette 32e édition, les organisateurs ont demandé à la commune de Rhode-St-Genèse d’accueillir le départ et l’arrivée de l’événement, ce que le collège de la bourgmestre Myriam Delacroix-Rolin (cdH) a refusé à deux reprises.

Les « nombreux problèmes de mobilité » causés par la fermeture du centre du village, les « nombreux désagréments » occasionnés pour les habitants et les commerçants, « qui ne retirent aucun profit économique de l’évènement » ainsi que le coût pour le budget communal (estimé à 50.000 euros) justifient ce refus, selon la bourgmestre.

En outre, des communes avoisinantes sont demanderesses d’organiser le départ et l’arrivée, selon Mme Delacroix, pour qui le refus de Rhode n’entrave dès lors pas la bonne tenue de l’évènement.

Une dernière demande du Gordel lancée mardi a débouché sur la convocation d’urgence d’un collège communal ce mercredi. En l’absence de consensus entre les échevins francophones et l’échevine flamande, un conseil communal extraordinaire a été convoqué par la majorité pour jeudi.

« Conformément au souhait de la grande majorité des Rhodiens, la commune ne reviendra pas sur sa position », a affirmé la bourgmestre.

Ce refus est lamentable, selon le ministre Muyters

Le refus de Rhode Saint-Genèse est « lamentable », a jugé le ministre flamand des Sports Philippe Muyters (N-VA). « C’est devenu incompréhensible et trop fou. Si les francophones du collège communal de Rhode pensent qu’ils doivent se dresser par ce type de manoeuvre contre un événement sportif et familial auquel participent chaque année des dizaines de milliers de personnes, de toutes les tendances politiques, alors c’est lamentable », a déploré Philippe Muyters. « C’est à Rhode que tout a commencé en 1981 », a-t-il rappelé.

Pour la N-VA, cet incident démontre qu’en dépit de la scission de BHV, il n’est pas question de pacification communautaire dans la périphérie bruxelloise.

Quatre communes accueillent traditionnellement des points de départ ou d’arrivée du Gordel: Dilbeek, Zaventem, Overijse et Rhode St-Genèse.

La bourgmestre de cette dernière commune, Myriam Delacroix-Rolin, a justifié le refus de la majorité francophone par les « nombreux problèmes de mobilité » causés par la fermeture du centre du village, les « nombreux désagréments » occasionnés pour les habitants et les commerçants, « qui ne retirent aucun profit économique de l’événement » ainsi que par le coût pour le budget communal, estimé à 50.000 euros selon la bourgmestre.

En outre, des communes avoisinantes sont demanderesses d’organiser le départ et l’arrivée, selon Mme Delacroix, pour qui le refus de Rhode n’entrave dès lors pas la bonne tenue de l’événement.

Le Vif.be, avec Belga

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