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Réforme fiscale : le grand écart PS – N-VA

Thierry Denoël
Thierry Denoël Journaliste au Vif

Le chantier de la grande réforme fiscale est lancé. Pour y voir clair, Le Vif/L’Express a poussé neuf partis politiques à se dévoiler. C’est le PS et la N-VA qui sont le plus opposés.

Une commission mixte Chambre-Sénat a été installée fin avril pour préparer une réforme fiscale, que les observateurs avisés appelaient de leurs voeux depuis des lustres. La tâche parlementaire s’annonce longue. Pour voir ce que les partis ont dans les tripes, Le Vif/L’Express leur a posé 7 questions concises et directes. Résultats ?

La réforme se concrétisera après les élections de mai 2014, mais personne n’en doutait plus. Pourquoi la lancer maintenant alors, si ce n’est pour que le gouvernement se donne bonne conscience lui qui avait fait de la réforme fiscale une de ses priorités ? Taxes indirectes, revenus du capital, intérêts notionnels, impôt des sociétés, tout semble séparer le PS et la N-VA. A l’exception des charges sur les revenus du travail : les neuf partis s’accordent à dire qu’elles sont trop élevées.

Pour le reste, on sent que la campagne approche… Les formations flamandes sont obsédées par la réduction des dépenses publiques. En ce qui concerne la TVA, les positions sont plutôt tranchées, ce qui pourrait faire la différence au sein d’une future majorité : « Pas touche ! », dit le MR ; « C’est l’impôt le plus injuste », pour le PS ; « Adaptons-la », prône le CDH ; « Nous n’avons pas de tabous », répète l’Open-VLD ; « Il faudra toucher à la fiscalité sur la consommation », admettent CD&V et N-VA.
Les intérêts notionnels, eux, ont encore de beaux jours devant eux, sans doute sous une forme moins voyante. Quant à la fiscalité verte, elle semble faire l’objet d’un large consensus, pas toujours pour les mêmes raisons.

Le dossier dans Le Vif/L’Express de cette semaine.

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