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Rapport Greenpeace: méconnaissance profonde des réalités de l’agriculture wallonne

Le Vif

Dans son dernier rapport consacré à l’élevage en Belgique, Greenpeace témoigne d’une méconnaissance profonde des réalités de l’agriculture wallonne, estime la Fédération wallonne de l’agriculture (FWA).

« Notre agriculture, avec son modèle familial et lié au sol, est nettement plus favorable que celle que l’on pratique ailleurs dans le monde », soutient la FWA. Selon la Fédération, 85% de la main-d’oeuvre agricole est prestée par les membres de la famille dans le sud du pays. Si elle a doublé en trente ans, la taille moyenne d’une exploitation wallonne était maintenue à 57 hectares en 2016.

« Nous sommes très loin d’un modèle industrialisé, et des fermes-usines que Greenpeace pointe du doigt dans son rapport », estime la FWA. L’agriculture wallonne est responsable de 13% des gaz à effet de serre de notre région, dont la moitié environ est imputable à l’élevage. C’est moins que l’élevage seul à l’échelle mondiale (14,5%), souligne l’organisation de défense des agriculteurs.

Concernant l’usage d’antibiotiques dans l’élevage, il a baissé depuis 2011 de près de 26%, selon l’Amcra (Centre de connaissance concernant l’utilisation et les résistances aux antibiotiques chez les animaux). Les antibiotiques critiques ont chuté de 84%, et l’usage de compléments alimentaires contenant des antibiotiques, de plus de 66%. « Et le travail continue dans nos exploitations pour encore renforcer cette tendance », insiste la FWA.

Celle-ci s’oppose à l’idée de réduire la production de fourrages. « Aider les agriculteurs à renforcer leur production fourragère, leur permettre d’être plus autonomes, et de réduire le recours à des aliments pour le bétail importés, c’est la meilleure chose à faire pour rendre notre élevage encore plus durable. »

Belga

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