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Qui est François Bellot, nouveau ministre des Transports et de la Mobilité?

A 62 ans, François Bellot prêtera serment lundi devant le roi pour devenir le nouveau ministre fédéral de la Mobilité. Il succédera à Jacqueline Galant, démissionnaire depuis vendredi.

Né le 8 février 1954 à Jemelle, M. Bellot peut se targuer d’un beau cursus universitaire: il est ingénieur civil diplômé de l’ULg, ingénieur en gestion des entreprises et licencié en sciences politiques de l’UCL. Il est également diplômé de la prestigieuse École nationale d’Administration (ENA) française. Le nouveau ministre a exercé ses fonctions au sein de l’administration wallonne où il est ingénieur des ponts et chaussées.

Remarqué par Jean Gol, il a fait ses premières armes en politique en étant conseiller de l’aide sociale à Rochefort en 1982. Il sera bourgmestre de cette ville de la province de Namur de 1995 à 1998 et sans discontinuer depuis 2000.

Il a également été député permanent à la province où il a eu pour tâche d’assainir les finances. M. Bellot est entré à la Chambre en 2000 et y a siégé jusqu’en 2010 avant d’être élu au Sénat. Il est décrit comme un connaisseur de la SNCB et des matières ferroviaires.

Il a présidé la commission des Infrastructures et des Entreprises publiques ainsi que la commission spéciale « sécurité du rail » mise en place après l’accident de Buizingen. Lors des élections régionales de mai 2014, il tirait la liste MR dans l’arrondissement de Dinant-Philippeville où il a réalisé le premier score avec 14.617 voix de préférence. Il est élu au parlement wallon.

L’homme est décrit par son président Olivier Chastel comme « calme et pondéré ». Son choix a été dicté par sa connaissance des dossiers de transport, a indiqué son parti après sa désignation. Pour remplacer Jacqueline Galant, le MR est allé chercher un homme d’expérience. Il est le deuxième sexagénaire libéral à entrer au gouvernement, après Daniel Bacquelaine. Il semble être relativement indépendant des deux « clans » du MR, formés par les partisans de Charles Michel et de Didier Reynders. La fédération provinciale du MR de Namur s’est réjouie de cette désignation et a salué le retour d’un Namurois dans un gouvernement.

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