Que pensent les citoyens belges de leur police ?

Le Vif

D’après le Moniteur de sécurité publié mercredi par la police fédérale, 64% des résidents belges sont globalement (très) satisfaits du fonctionnement de leur zone de police. Mais la moitié pointent un manque d’égalité de traitement.

Pas moins de 168.206 personnes domiciliées en Belgique de minimum 15 ans ont été interrogées entre mars et mai 2018 dans le cadre du Moniteur de sécurité, qui n’avait plus été réalisé depuis 10 ans. Cette enquête montre que 64% des répondants sont satisfaits ou très satisfaits du fonctionnement général de la police de leur zone. Cette proportion grimpe à 69% par rapport à l’attitude et au comportement des agents vis-à-vis des citoyens. Mais les habitants sont plus divisés en ce qui concerne l’égalité du traitement réservé par la police à chaque citoyen.

Seuls 51% déclarent être satisfaits à très satisfaits sur ce point (pour 10% d’insatisfaits ou très insatisfaits et 39% de répondants neutres). De plus, à peine 50% se disent satisfaits ou très satisfaits de l’exemplarité de la police. Les personnes de 65 ans et plus sont celles qui ont l’image la plus favorable de l’attitude et du comportement de leur police (73% de satisfaits). Les 15-24 ans et 25-34 ans sont plus critiques (65% de satisfaits dans ces deux tranches d’âge). Les citoyens moins qualifiés sont davantage satisfaits (72%) que les personnes les plus qualifiées (67%), relève aussi la police fédérale.

Entre les trois Régions du pays, ce sont les habitants de Flandre qui sont les plus positifs (73% de satisfaits), devant les Bruxellois (65%) et les Wallons (63%). En 2008, l’attitude et le comportement des agents de la police locale à l’égard des citoyens étaient jugés satisfaisants par 74% des sondés, un pourcentage qui a donc diminué. La police analyse cependant comme un progrès les chiffres sur l’évaluation de l’égalité de traitement. Les données ne sont pas tout à fait comparables car la question a été posée différemment il y a 10 ans mais, à l’époque, seulement 36% considéraient que la police traitait chacun « tout à fait » sur un pied d’égalité.

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