Publifin: Claude Eerdekens réclame le remboursement des sommes indûment perçues

Premier à s’exprimer lors de l’Assemblée générale extraordinaire de l’intercommunale Publifin, le bourgmestre d’Andenne n’a pas hésité à parler de « hold-up du siècle ».

Claude Eerdekens (PS), bourgmestre d’Andenne, fut le premier à s’exprimer jeudi soir lors de l’Assemblée Générale extraordinaire de l’intercommunale Publifin. Il n’a pas hésité à parler de « hold-up du siècle, assurant que plus de 400 millions de dividendes ont été piqués pour combler les trous de VOO ». L’homme fort d’Andenne n’a pas mâché ses mots. Estimant que sa ville a été privée de 4 millions d’euros de dividendes, il a confirmé qu’une plainte sera déposée, avant l’été, devant un juge d’instruction à Liège.

Claude Eerdekens a également dénoncé « la pitoyable prestation » de Bénédicte Bayer, directrice générale de Publifin, devant la commission d’enquête parlementaire, faisant ainsi référence à sa « boutade » sur son salaire en comparaison à celui d’un ouvrier de l’entreprise. Estimant qu’elle ne pouvait pas ignorer le montant des rémunérations accordées à certains mandataires, il a ni plus ni moins réclamé son licenciement. Le bourgmestre d’Andenne a poursuivi son propos en demandant à André Gilles, à ce moment-là encore président du Conseil d’Administration de Publifin, de « rembourser à la Province et aux communes associées « tout ce qu’il a indument perçu ».

« Il serait insupportable que des Gilles, Pire et d’autres continuent à être copieusement payés dans des filiales privatisées », a-t-il ajouté, réclamant la mise à l’écart « de tous les politiques et autres ayant trempé dans cette affaire » ainsi que l’installation d’une nouvelle génération de politiques, honnêtes et désintéressés, dont la rémunération « doit cesser d’être indécente ».

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