PS et N-VA sont incompatibles, selon Laurette Onkelinx

« Cela ne sert à rien d’essayer. Même de parler. PS et N-VA sont incompatibles », martèle samedi dans l’Echo Laurette Onkelinx, qui remettra le tablier de présidente du PS bruxellois à l’automne.

« Si la N-VA appelle le PS à parler de confédéralisme au fédéral, c’est ‘un niet absolu’. C’est clair. Nous n’en voulons pas au PS, car c’est l’éclatement du pays, de la sécurité sociale », poursuit-elle. « Je lis dans la presse que la pression monte sur le PS. Alors qu’en fait, c’est fou comme c’est la N-VA, plutôt, qui change de discours constamment. Avant les élections, il n’était pas question de parler au PS. Maintenant, c’est à peine s’ils ne pleurent pas pour qu’on vienne autour de la table. »

Quant aux pistes de solutions pour éviter un blocage, « il y a des possibilités de former un gouvernement sans la N-VA ou sans le PS », répond Laurette Onkelinx. « Que les informateurs cherchent. Qu’ils fassent une feuille de route avec une esquisse d’accord de gouvernement et, de là, qu’ils déterminent qui veut venir. Il y aura peut-être des surprises. »

L’ancienne ministre s’exprime également sur la formation d’un gouvernement en Flandre. « La coalition suédoise (N-VA, Open Vld et CD&V) en cours de négociation, sous la houlette du formateur Jan Jambon, n’est pas étonnante », estime-t-elle. « Il est normal que la N-VA aille chercher les partenaires les plus à droite possible, comme nous, au niveau bruxellois ou wallon, avons cherché les partenaires les plus progressistes. »

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