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Premier 11 novembre pour les ministres N-VA du gouvernement fédéral

Le roi Philippe et les principaux ministres du gouvernement ont assisté mardi matin à Bruxelles à la commémoration solennelle des victimes des deux Guerres mondiales et des opérations à l’étranger, organisée en ce 11 novembre, date du 96e anniversaire de l’armistice qui a mis fin au premier conflit mondial.

Le souverain, en grand uniforme de la composante Terre, a déposé une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu lors de cet hommage traditionnel, salué par des cris du public – quelques centaines de personnes – clamant dans les deux langues nationales « vive le roi », « leve de koning », « vive la Belgique », « leve België », en présence de deux des ministres fédéraux du parti nationaliste flamand N-VA ainsi que du président de la Chambre, Siegried Bracke (N-VA lui aussi), et de son homologue du Sénat, Christine Defraigne (MR).

L’un avait un air renfrogné alors que Mme Defraigne a paru attendrie par un groupe d’enfants, venus eux aussi déposer une gerbe au pied de la colonne du Congrès, devant une garde d’honneur formée par des élèves de l’Ecole royale militaire (ERM) en uniforme d’apparat.

Au loin résonnaient les 21 coups de canon tirés, depuis le parc de Bruxelles, par des pièces de 105 mm de l’artillerie de l’armée sur fond de Brabançonne.

Les présidents des deux assemblées ont été suivis par une délégation du gouvernement fédéral réunissant, autour du Premier ministre Charles Michel (MR), les vice-Premiers ministres Jan Jambon (Intérieur, N-VA) et Didier Reynders (Affaires étrangères, MR), ainsi que le ministre de la Défense et de la Fonction publique, Steven Vandeput (N-VA), et le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, Pieter De Crem (CD&V).

Les corps constitués du royaume ont également tour à tour déposé une gerbe devant la tombe du Soldat inconnu.

Le roi avait, à son arrivée à cette cérémonie, salué des anciens combattants et d’ex-militaires réunis au sein de Servio (anciennement Front unique national des Anciens Combattants & Vétérans, FUNACV) sous la férule de son président, l’amiral à la retraite Jacques Rosiers, a constaté l’agence Belga.

La sécurité avait été renforcée cette année – pour une raison non expliquée officiellement, mais alors que la Belgique est engagée militairement au sein de la coalition dirigée par les Etats-Unis pour combattre le groupe terroriste Etat islamique (EI) -, avec la présence se voulant discrète de tireurs d’élite de la police fédérale sur les bâtiments entourant la colonne du Congrès.

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