Michael O'Leary, CEO de Ryanair. © BELGA/Eric Lalmand

Pour O’Leary, « le steward belge n’a pas été licencié pour avoir donné une interview à la TV »

Le steward belge dont le licenciement est contesté par la CNE devant le tribunal du travail de Bruxelles n’a pas été écarté pour avoir donné une interview à la télévision, mais pour ne pas s’être présenté à son poste à plusieurs reprises, a indiqué mercredi Michael O’Leary lors d’une conférence de presse.

« Si on avait voulu le licencier lors de l’interview à la TV (en juillet), on l’aurait fait immédiatement et pas plusieurs mois plus tard », explique le patron de Ryanair. Le steward a été licencié le 20 septembre. Selon Michael O’Leary, si le steward, en période d’essai, a été licencié c’est parce qu’il aurait été absent plusieurs fois sans raison durant les premiers mois de son embauche.

« Quinze jours au total », détaille Michael O’Leary. Il a reçu un avertissement mais a de nouveau été absent sept jours sans raison. Par ailleurs, il aurait échoué à neuf reprises à un test de sécurité. « Cela doit être un record! « , dit M. O’Leary.

« Si le steward s’était repris après son avertissement, il serait toujours en poste chez nous. » La CNE a décidé d’attaquer Ryanair devant le tribunal du travail de Bruxelles pour le licenciement d’un steward belge, par ailleurs militant syndical. Selon l’organisation, la compagnie aérienne porte atteinte aux libertés syndicales en reprochant à son ancien employé d’avoir parlé à la presse lors de la grève du 25 juillet.

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