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Pollution routière: les automobilistes ne sont pas coupables, selon Touring

« La pollution de l’air par les voitures et le trafic ne sont pas le fait des automobilistes. La faute en incombe aux pouvoirs publics qui ne sont pas parvenues à réduire la congestion du trafic et les embouteillages », a affirmé lundi l’association Touring en réaction aux récentes conclusions du rapport de la Région flamande sur l’Environnement.

L’association de défense des intérêts des automobilistes plaide en faveur d’investissements dans le domaine des infrastructures routières, réclame une meilleure synchronisation des feux de signalisation et des mesures pour décongestionner le trafic aux endroits critiques habituels. Elle appelle de ses voeux un réseau de transports publics performants, fiables et sûrs ainsi que la création de plus d’aires de parkings de dissuasion, parmi d’autres alternatives.

Touring qualifie d’inacceptable la taxe supplémentaire appliquée aux véhicules diesel alors que « ce sont précisément les autorités qui ont fait la promotion de ce type de moteurs moins polluants grâce aux investissements des constructeurs automobiles ». Touring fait également remarquer que les salaires élevés augmentent le nombre de véhicules de sociétés sur les routes belges par rapport aux pays voisins.

L’association flamande de défense des automobilistes VAB adopte une position sensiblement plus modérée. Son baromètre de la mobilité fait apparaître, dit-elle, « qu’un automobiliste sur deux est conscient que la limite est atteinte et que les conducteurs doivent appporter eux-mêmes une partie de la solution au problème », explique un porte-parole Maarten Matienko (VAB).

« Pour réduire les embouteillages, il faut non seulement investir dans les transports en commun mais il faut également que la voiture soit laissée plus souvent de côté… », souligne la VAB. « Comme alternative, les automobilistes doivent opter pour le vélo d’abord, les transports en commun et la marche ensuite », ce dernier mode de déplacement ne pouvant logiquement être privilégié dans toutes les circonstances.

Le VAB critique lui aussi la fiscalité disproportionnée pour les voitures diesel mais souligne qu’au delà des émissions de CO2, il serait également judicieux de prendre en considération l’Euro-norme qui détermine les effets sur santé.

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