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Plusieurs députés favorables à un système de réservation pour les trains vers la Côte

Le Vif

« Pourquoi la SNCB ne testerait pas un système de réservation pour les voyageurs qui souhaiteraient se rendre à la Côte en train pendant les vacances de Pâques? », ont suggéré plusieurs députés, y compris de la majorité fédérale, mardi en commission de la Mobilité de la Chambre.

« Il y a un an, nous avions déjà indiqué qu’un tel système de réservation pourrait être une bonne étape. Pourquoi est-ce un si grand tabou? », s’est interrogé Jef Van den Bergh (CDV, majorité). Plus de 70% des billets sont achetés par voie électronique. « Cela ne serait donc pas un grand pas (à franchir) ».

Egalement dans la majorité, Joris Vandenbroucke (Vooruit) a également souligné les avantages d’un tel système de réservation. « Cela donnerait plus de certitude à la SNCB sur l’affluence attendue, et cela offrirait des garanties aux voyageurs. Ce qui est encore pire que de ne pas pouvoir acheter un billet parce qu’il n’y a pas de place dans le train, c’est d’en acheter un et d’ensuite devoir attendre des heures en gare pour peut-être ne pas monter dans le train. »

« Combien de temps va-t-on encore observer cette situation? », a renchéri Tomas Roggeman (N-VA, opposition). « Quand la SNCB développera-t-elle enfin un système de réservation? »

Le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo) n’a pas vraiment répondu à la demande d’un système de réservation, mais a défendu la règle annoncée, à savoir l’obligation de s’asseoir côté fenêtre pour les plus de 12 ans dès le 3 avril. Il a dit espérer que ce dispositif, combiné à une série d’autres mesures, devrait suffire à garantir une bonne gestion des flux de passagers vers la côte.

« Ce n’est pas une mesure facile à mettre en oeuvre », a admis le ministre. « Nous devrons tous bien travailler ensemble, y compris avec les forces de police qui apporteront leur soutien. » La SNCB mobilisera également un maximum de personnel. Les accompagnateurs de train auront la mission d’estimer le nombre de places libres dans le train. Ils communiqueront l’information à la gare suivante afin de déterminer le nombre de personnes autorisées à monter à bord.

Le ministre a rappelé que le plus gros goulot d’étranglement se produisait au retour. « Tout le monde veut prendre le train à la même heure, entre 18h00 et 20h00. » C’est la raison pour laquelle la règle-cadre ne s’applique pas au retour. De plus, des trains supplémentaires seront affrétés et la première classe sera systématiquement ouverte à tous les voyageurs. « Il n’est pas question de laisser des personnes dans les gares ou dans les rues d’Ostende, Blankenberge ou Knokke ».

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