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Plus de 650.000 euros de dégâts à la suite de révoltes dans les prisons en 2016

Les réparations des dommages engendrés lors de révoltes dans les prisons de Merksplas, Ittre et Jamioulx en 2016 ont représenté un coût de plus de 650.000 euros, ressort-il d’une réponse de l’ancien ministre en charge de la Régie des bâtiments, Jan Jambon (N-VA), à une question parlementaire d’Emir Kir (PS) concernant le vandalisme sur les bâtiments fédéraux.

« Les cas les plus fréquents de vandalisme sont la réalisation de graffitis. Nous parlons ici d’un préjudice de quelques centaines d’euros par dommage. Les cas les plus graves sont les insurrections dans les prisons et les centres d’asile. Le préjudice peut se chiffrer ici à plusieurs millions d’euros. Et peut même aller jusqu’à l’anéantissement d’une partie ou de la totalité de l’établissement », a commenté M. Jambon.

Vingt-deux cas de vandalisme sur les bâtiments fédéraux ont été relevés en 2016. Au total, les réparations de ces dommages ont représenté 720.275 euros, dont les coûts des travaux après les insurrections dans les prisons de Merksplas (518.000 euros), d’Ittre (110.000 euros) et de Jamioulx (30.000 euros).

En 2017, 27 cas de vandalisme ont été relevés pour un coût total de 98.625 euros.

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