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Platini espère un match de la paix sur la frontière linguistique belge

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

Noël 1914. Trêve sur le front de l’Yser. Spontanément, Allemands, Belges, Français et Britanniques tapent ensemble sur un ballon, une boîte de conserve ou une écharpe nouée.

« Ce fut un moment symbolique important, souligne William Gaillard, conseiller spécial du président de l’UEFA, Michel Platini. Il marque la naissance de l’esprit européen. Dans la boue et le sang, ces jeunes gens ont décidé qu’ils avaient un langage en commun : le ballon rond. » L’Union européenne de football a convié chefs d’Etat et présidents de Fédération des pays concernés pour commémorer ce « match de la paix » le jeudi 17 décembre prochain, veille d’un Sommet européen. Un monument sera érigé.

Mais en Belgique, rien n’est simple : l’endroit précis du match et de la commémoration se situe sur la frontière linguistique, à Comines-Warneton, une commune francophone à facilités… Mais une autre commune à facilités, Messines, flamande celle-là, revendique l’événement. Match de la paix, vraiment ?

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