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Plan de mobilité à la Ville de Bruxelles: début de séance sous haute tension au conseil communal

La séance du conseil communal de la Ville de Bruxelles s’est déroulée sous haute tension lundi soir, quelque deux cents à trois cents personnes étant venues exprimer bruyamment leur désapprobation au sujet du plan de circulation et surtout de la possibilité de créer un parking sous la place du Jeu de Balle, dans les Marolles.

Les choses ont dégénéré lorsque plusieurs personnes ont tenté de pénétrer de force dans la salle du conseil où quelques autres qui avaient pu entrer s’étaient déjà fait rappeler à l’ordre par le bourgmestre pour cause de perturbation du débat.

Cet incident violent a nécessité l’intervention de policiers. Deux membres du service communal qui tentaient d’empêcher le passage en force ont été légèrement blessés. Ces incidents et les prises de position bruyantes des personnes à l’extérieur de la salle n’ont pas empêché le vote, à majorité contre opposition, du plan de circulation mais ils ont contribué à électriser les échanges entre les chefs de file de l’opposition et le bourgmestre Yvan Mayeur (PS).

L’opposition Ecolo, cdH et FDF qui soutient le projet de piétonnier sur les boulevards du centre aurait voulu un report du vote, jugeant que le projet d’aménagement de parkings, notamment sous la place du Jeu de Balle, n’est pas mûr et mérite davantage de participation de la population.

Comme l’échevine de la Mobilité Els Ampe (Open vld), cheville ouvrière du dossier des parkings, Yvan Mayeur a souligné qu’il n’y avait pour le moment aucun projet alternatif appuyé par une majorité de conseillers communaux, laissant entendre que l’opposition ne défend pas la même vision du projet. Il a ajouté que le plan de mobilité s’inscrivait dans un processus évolutif et qu’il serait soumis à une période de test de huit mois.

Yvan Mayeur a par ailleurs expliqué que le projet de parking sous la place du Jeu de Balle visait à permettre aux habitants d’accéder en priorité à cette infrastructure qui semble nécessaire, notamment en raison de l’emprise des véhicules du marché sur l’espace public environnant.

Mais lui-même, comme l’échevine, dit vouloir être sûr que l’on pourra maintenir le marché durant les travaux avant de se prononcer définitivement.

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