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Pieter De Crem hypothèque le redémarrage des négociations de la Vivaldi

« Si nous rejoignons la Vivaldi, l’opposition sera majoritaire », souligne le ministre de l’Intérieur Pieter De Crem (CD&V) au cours d’un entretien accordé à De Standaard, cité aussi dans Het Nieuwsblad, Het Belang van Limburg et Gazet van Antwerpen. Il estime que son parti n’a rien à faire dans un tel gouvernement.

Non, le train à sept partis n’est pas encore sur les rails, selon M. De Crem. « Si les partis violets-verts souhaitent partir seuls, ils le peuvent. Nous sommes mathématiquement superflus. Mon expérience m’a appris que cela signifie que nous n’allons jouer aucun rôle ».

Le CD&V n’a reçu aucune garantie de la note des deux préformateurs, Egbert Lachaert (Open Vld) et Conner Rousseau (sp.a), au sujet des deux thèmes saillants, l’éthique et le communautaire, insiste M. De Crem. « Niente, nada, niets. Je n’ai pas l’impression que ce texte, qui combine des généralités, comprenne beaucoup de nos points. Cela ressemble plus au programme de Groen en Ecolo (…). »

A moins que la Vivaldi ne rédige un texte de centre-droit dans les domaines de la migration, de l’économie ou de la sécurité, M. De Crem plaide pour une cure d’opposition pour son parti. « Je ne comprends pas les gémissements chroniques qui ne veulent pas voir le CD&V dans l’opposition. Si nous ne pouvons jouer aucun rôle dans l’opposition, alors nous ne pouvons certainement en jouer aucun dans la Vivaldi. »

M. De Crem assure encore avoir le soutien des sections locales du CD&V. « A tous les niveaux, il y a beaucoup de réticences. Mais pour nos représentants locaux, le violet-vert est tout simplement impensable. »

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