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Pays-Bas/Flandre, chacun son style

« Les glandeurs inciviques était « typiquement belge », disait-on. Regardez le sens civique des Néerlandais! Eh oui, regardez maintenant. » Par Bart Eeckhout, rédacteur en hef du Morgen, le 27 janvier.

Revue de presse flamande.

Il y a encore quelques mois d’ici, il se disait que chercher l’exception parmi tous les glandeurs inciviques était « typiquement belge ». Regardez le sens civique des Néerlandais! Eh oui, regardez maintenant. Soir après soir, une clique de négationnistes du coronavirus, de hooligans et de fauteurs de troubles a mis sens dessus dessous un centre-ville aux Pays-Bas.

Hélas, le mythe du caractère national est une bête aussi coriace à éliminer que le coronavirus lui-même. Sans sourciller, ceux qui y croient racontent à présent qu’une telle agitation est « typiquement » néerlandaise, à l’opposé de la placidité « typiquement » belge. Ainsi a-t-on toujours raison. Le fait est que tant en Belgique qu’aux Pays-Bas, une très large majorité de la population s’en tient tant bien que mal aux règles. La différence se situe tout au plus dans la prise de position des esprits contestataires. […]

Aux Pays-Bas, les gens qui mettent en doute la gravité de la pandémie ou la nécessité de prendre des mesures participent pleinement au débat. Les hommes politiques, les faiseurs d’opinions déballent librement leurs points de vue hautement discutables comme s’ils étaient tout aussi valables […]. En Flandre, les frontières du débat sont plus nettes: tout qui vient prétendre que la Terre est plate ou que le coronavirus n’est pas plus grave qu’une grippe saisonnière reste largement hors champ […].

Le titre est de la rédaction

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