Pas de vacances d’été rabotées en Flandre

Par Astrid Roelandt, Het Laatste Nieuws, le 14 mai.

L’enseignement francophone raccourcit les vacances d’été de neuf à sept semaines, à partir de l’année scolaire 2022-2023. Quelle bonne idée (en français dans le texte)! Elèves et professeurs ne sont pas pour autant privés de ces jours de vacances: ils sont simplement mieux répartis sur le reste de l’année scolaire. Selon nombre d’experts en enseignement, il n’existe aucun argument sensé pour ne pas appliquer une telle dispersion […].

Pareil glissement n’est pourtant pas prévu en Flandre. Le ministre de l’Enseignement Ben Weyts (N-VA) déclare néanmoins « être ouvert » à « réfléchir » à des vacances estivales plus courtes mais à l’issue d’un débat à mener en profondeur. Travailler en profondeur et tenir compte de tout: cela sonne bien mais équivaut souvent, en politique, à reporter le dossier […].

Pourtant, le consensus politique, indépendamment du lobby qui s’active, ne paraît guère difficile à trouver. Tant le CD&V que l’Open VLD – les deux partenaires de coalition de Weyts – s’exprimaient dès 2013 en faveur de vacances d’été raccourcies. La N-VA s’y opposait à l’époque pour des raisons qu’elle présente à nouveau comme des difficultés, à savoir les conséquences engendrées pour toute la société. Dans les entreprises, cela fera effectivement un peu plus de raffut lorsque tous les parents voudront prendre leur congé d’été sur une période de six semaines au lieu de huit. Cela exigera de tous des adaptations. Mais on ne peut continuer à se plaindre de la baisse de qualité de notre enseignement si nous n’osons pas toucher à quelque chose de très simple, à ce qui est en fin de compte la logique même.

Le titre est de la rédaction.

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