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Oui, la culture, l’horeca et tant d’autres sont des métiers « essentiels »

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

Yves Coppieters (ULB) suggère que l’on change de terminologie pour éviter les discriminations sans fondement.

« J’espère que le Comité de concertation de demain ne parlera plus de secteurs non-essentiels/essentiels mais bien de milieux à risque (faible, modéré, élevé), souligne ce jeudi Yves Coppieters, directeur du centre de recherche Epidémiologie et biostatistique de l’Ecole de santé publique de l’ULB. Cette terminologie stigmatise le débat et n’est ni une réalité sociale, ni sanitaire. Il y a différents types de milieux dans chaque secteur. »

https://twitter.com/YvesCoppieters/status/1357280787482226690Yves Coppietershttps://twitter.com/YvesCoppieters

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Une sortie bienvenue. Depuis le début de la crise sanitaire, et davantage encore depuis qu’elle se prolonge, certains secteurs particulièrements touchés sont indignés par cette distinction sémantique. En novembre déjà, l’humoriste Bruno Coppens avait insisté sur l’importance des mots et régulièrement, des artistes relèvent amèrement que la culture n’est pas considérée comme une « fonction essentielle ». Cela vaut aussi pour l’horeca, l’événementiel, les coiffeurs et tant d’autres dont le métier est durement pénalisé par l’épidémie.

Changer de terme serait judicieux, même si cela ne changera sans doute rien au désespoir de ces secteurs à l’arrêt.

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