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Otan: la Belgique continue à défendre la doctrine Harmel

La Belgique continue à prôner une double approche à l’égard de la Russie, à savoir une dissuasion militaire crédible combinée à un dialogue politique qui peut mener à la détente, a affirmé mercredi le Premier ministre Charles Michel, au parlement à l’approche du sommet de l’Otan des 11 et 12 juillet.

« Cette approche s’inscrit dans le cadre de la stratégie globale de l’Otan fondée sur une dissuasion conventionnelle et non conventionnelle », a-t-il ajouté devant les commissions réunies des relations extérieures et de la défense de la Chambre, flanqué des ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Didier Reynders et Steven Vandeput.

Cette doctrine de dissuasion combinée à un dialogue avec Moscou s’inscrit dans le cadre de la « doctrine Harmel » (du nom de l’ex-chef de la diplomatie belge Pierre Harmel), qui fête cette année le 50ème anniversaire de son adoption par les alliés.

Selon M. Michel, la situation sécuritaire aux frontières de la zone euro-atlantique s’est « encore détériorée, tant à l’est qu’au sud de l’Alliance » atlantique depuis le dernier sommet de l’Otan, à Varsovie en juillet 2016.

Le contexte sécuritaire à l’est demeure une source de préoccupations, comme en témoignent les exercices à grande échelle de la Russie, le manque de transparence, le nouvel accent mis sur l’arsenal nucléaire, la poursuite d’un conflit de faible intensité dans l’est de l’Ukraine et l’annexion illégale de la Crimée, a poursuivi le chef du gouvernement fédéral.

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