Stéphane Travert © AFP

Oeufs contaminés: la France critique la Belgique et les Pays-Bas

Le ministre français de l’Agriculture, Stéphane Travert, a critiqué mercredi en creux la Belgique et les Pays-Bas pour avoir tardé à informer Paris dans la crise des oeufs contaminés au fipronil, appelant de ses voeux « des échanges beaucoup plus fructueux et beaucoup plus rapides » avec eux.

Le ministère de l’Agriculture a dans le même temps annoncé une enquête nationale chez « l’ensemble des fabricants d’ovoproduits » (produits transformés à base d’oeufs) pour quantifier les origines de tous les fabricants d’ovoproduits agréés en France, au nombre de 80 environ.

« Nous souhaitons faire en sorte que nous puissions établir de meilleurs rapports de contrôle et de transparence avec nos partenaires, puisque les lots incriminés viennent à la fois des Pays-Bas et de la Belgique », a d’abord déclaré le ministre, critiquant le ‘gap (écart) de temps’ qui a séparé le moment où les produits incriminés ont été introduits sur le territoire français et le moment où la France a été informée, qui ne « permettait pas de pouvoir réagir dès les premiers instants ».

« La coopération doit mieux se passer à l’avenir », a insisté le ministre, qui entend présenter « une initiative européenne », fin août, lors d’un conseil européen informel de l’Agriculture et de la Pêche à Tallin, en Estonie.

Il souhaite à cette occasion présenter à ses homologues belges et des Pays-Bas « un nouveau mécanisme pour faire en sorte que nous puissions mieux collaborer et avoir des échanges beaucoup plus fructueux et avoir des échanges beaucoup plus rapides, notamment lorsqu’il y a des cas de contamination avérés comme nous l’avons vécu ».

S’il a redit que les premiers résultats de l’enquête menée en France sur les lots incriminés seraient connus en fin de semaine, permettant de « retirer les lots incriminés s’il en était besoin », il a clairement exprimé le souhait, par ce point de situation, de « rassurer les consommateurs, leur dire clairement qu’il n’y avait pas de danger pour la santé humaine ».

AFP

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