Nethys a vendu Voo à un fonds d’investissement américain depuis le mois de mai

Le Vif

Une offre liante pour la vente du télé-distributeur Voo a été signée un peu avant le 24 mai par le groupe Nethys avec le fonds d’investissement américain Providence, écrit Le Soir vendredi sur son site internet.

L’accord prévoit la cession de 50% plus une action de Voo à Providence, selon le quotidien.

Voo SA est une filiale de Nethys dans laquelle sont logés ses actifs télécoms, de télédistribution, la société Be TV et les call-centers.

La clôture de l’opération est prévue pour cet automne, probablement le 24 octobre.

La conclusion du deal est toutefois soumise à une condition suspensive majeure, ajoute Le Soir. Il est nécessaire que les actionnaires wallons et bruxellois du télé-distributeur Brutélé, partenaire de Nethys au sein de Voo, acceptent de céder leurs parts à Enodia (ex-Publifin), la maison mère de Nethys. La cession de Brutélé devra au préalable être avalisée par les six communes bruxelloises et les communes de la région de Charleroi qui en sont les actionnaires.

Au cas où la cession de Brutélé n’aurait pas été acquise d’ici le 24 octobre, Providence aurait la possibilité de dénoncer le deal ou d’acheter uniquement la partie liégeoise de Voo, à un prix très raboté.

Selon Le Soir, les administrateurs de l’intercommunale Enodia ignoraient l’existence de la transaction.

Sollicité, le nouveau ministre wallon des Pouvoirs locaux, Pierre-Yves Dermagne (PS), indique que « si l’information est avérée », il analysera « les conditions dans lesquelles l’opération de cession a été réalisée, au regard des intérêts des actionnaires publics ».

Le porte-parole de Nethys n’a pas souhaité commenter l’information.

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