Georges-Louis Bouchez, président du MR © BELGA IMAGE

MR et Vooruit profondément divisés sur la déductibilité fiscale de la deuxième résidence

Le MR et Vooruit, partenaires de majorité au fédéral, continuent d’être en profond désaccord entre eux sur la question de la déductibilité fiscale des deuxième, troisième et quatrième résidences, est-il ressorti de l’émission « De Zevende Dag » (Eén – VRT). Le président de Vooruit, Conner Rousseau, a ainsi annoncé ouvertement qu’il continuerait à se battre contre la mesure.

Dans l’accord budgétaire fédéral, l’avantage fiscal a été maintenu, bien qu’au niveau flamand, l’avantage pour la première habitation ait été supprimé depuis longtemps. « C’est une anomalie car la Flandre a adapté le régime fiscal », a fait valoir le président du MR, Georges-Louis Bouchez. « C’est donc une lecture très flamande. En Wallonie et à Bruxelles, il existe encore des mécanismes pour le premier logement. »

M. Bouchez a nié qu’il s’agisse d’un avantage qui profite aux riches. Selon lui, de nombreux petits indépendants ont, par exemple, une résidence secondaire. « C’est un petit avantage qui vous permet de mettre quelque chose de côté pour votre retraite », a souligné le président du MR.

Conner Rousseau n’est pas du tout d’accord avec cette analyse. « Si vous devez négocier pendant très longtemps pour trouver un gouvernement et que vous voulez vous attaquer ensemble à la crise liée à la pandémie, à la crise climatique et à d’autres choses, vous devez parfois inclure des personnalités et des partis qui ont certaines exigences particulières », a-t-il déclaré. « Nous devons aider les gens à acquérir un premier logement, mais si vous pouvez acheter un deuxième, troisième ou quatrième logement… Tant mieux pour eux, je le souhaite à tout le monde, mais le gouvernement devrait-il encore les aider à une époque où tant de personnes seules et de familles n’arrivent pas à joindre les deux bouts et ne peuvent acheter leur propre maison? Nous pensons que ce n’est pas juste et nous continuerons à nous battre pour que cela disparaisse », a-t-il commenté.

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