Francoise Schepmans

Molenbeek: « On ne peut pas accepter une neutralité à la carte », réagit Françoise Schepmans

Ce lundi, le conseil communal de Molenbeek a ouvert la voie à la neutralité inclusive autorisant le port de signes convictionnels dans l’administration communale. La première échevine, MR, réagit.

Ce lundi soir, le conseil communal de Molenbeek a voté une motion qui ouvre la voie au port de signes convictionnels dans l’administration communale. Une motion qui divise le conseil communal et les Molenbeekois. Une motion qui réclame « une approche ouverte et pratique de la neutralité dans le service rendu aux(x) citoyen.e.s molenbeekois.e.s par l’administration communale ». Et qui met sur pied un groupe de travail pour faire des suggestions de modification au règlement de travail des agents communaux.

Différents réglements à Bruxelles

Une motion à laquelle Françoise Schepmans (MR), première échevine et ancienne bourgmestre a voté « non ». Au Vif/L’Express, elle explique sa position. « Le principe de neutralité, inscrit dans plusieurs textes de loi, est fondamental pour les libéraux. Il garantit rien de moins que l’égalité de traitement de tous les citoyens face à l’administration. » Elle ajoute: « Dans une ville-région comme Bruxelles, on ne peut pas accepter une « neutralité à la carte », qui serait différente d’une commune à une autre, au gré des alliances de circonstance entre groupes politiques ou conseillers communaux. On ne peut pas imaginer une situation ubuesque où le port de signes convictionnels à Molenbeek est autorisé, par contre interdit dans la commune voisine de Koekelberg. »

Elle demande à Rudi Vervoort ministre-président de la Région bruxelloise d’agir pour clarifier sa position sur le principe de neutralité dans les administrations communales. Et insiste sur le fait que « Molenbeek ne doit plus servir de commune-pilote sur ce type de questions. »

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