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Mobilité: les transports publics grands perdants de la crise

Les transports publics sont en train de devenir le grand perdant de la crise liée au nouveau coronavirus en termes de mobilité, a fait savoir mardi la Vrije Universiteit Brussel (VUB) à travers les résultats de l’une de ses enquêtes. Les navetteurs font plus facilement l’impasse sur les transports publics pour enfourcher leurs vélos ou se déplacer à pied.

Au total, 614 personnes ont été interrogées à travers l’enquête de la VUB. Les trois quarts des répondants ont indiqué qu’ils n’utilisaient pas les transports pour aller travailler durant le confinement. Plus de la moitié (55%) des personnes qui font la navette déclarent se déplacer aussi souvent qu’avant le début de la crise, et 40% d’entre eux aimeraient le faire moins souvent.

Les résultats de l’enquête montrent aussi clairement l’augmentation de l’usage du vélo (+13%) ou de la marche à pied (+19%) alors que l’usage de la voiture n’a pas diminué.

Les transports publics, et notamment le métro (-39%) et le train (-12%), ont donc vu leur utilisation diminuer.

« Les transports publics sont clairement les grands perdants. Cependant, les résultats de notre enquête montrent que la plupart des usagers trouvent important de connaître le taux de fréquentation des transports publics. Il semble que ce soit la mesure la plus convaincante pour faire remonter les usagers dans le train, plus encore que le port de masques », déclare le professeur Lieselot Vanhaverbeke, coordinateur de l’enquête.

L’enquête révèle aussi que 60% des personnes interrogées sont d’accord pour donner plus d’espace aux piétons et aux cyclistes au détriment des voitures, tandis que 25% s’y opposent explicitement.

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