Le président de la N-VA, Bart De Wever, a reçu samedi soir l’informateur royal, le socialiste Paul Magnette, à Anvers.
C’est Bart De Wever lui-même, lors d’une intervention dans la « Christmas House » anversoise de la radio commerciale Joe FM, qui a laissé entendre que le Carolo viendrait lui rendre visite dans la même soirée, écrit het Laatste Nieuws sur son site internet, ajoutant avoir eu confirmation de cette rencontre.
« J’aurai de la visite. Pas du père Noël, mais de quelqu’un du Sud », a indiqué en radio le président des nationalistes flamands, indiquant que « quelque chose pourrait se décider ce soir » quant aux contours de la future formation fédérale. Celle-ci pourrait prendre la forme d’un arc-en-ciel rassemblant libéraux, socialistes et écologistes, une piste que semblait privilégier Paul Magnette ces derniers jours en rencontrant à plusieurs reprises des représentants des formations susceptibles de prendre part ou de soutenir un tel « arc-en-ciel ».
L’absence de la N-VA dans les invitations de l’informateur était pointée du doigt notamment par le CD&V.
Lundi, l’informateur est attendu au palais pour un nouveau rapport au Roi.
« En rencontrant De Wever, Magnette devait cocher une case de sa liste »
Le chef de groupe N-VA à la Chambre, Peter De Roover, a minimisé, dimanche, la rencontre entre Paul Magnette et Bart De Wever. « Mon impression, c’est que Magnette devait encore cocher une case de sa « to do » liste », a-t-il déclaré sur le plateau du Zevende Dag (één).
Samedi soir, l’informateur s’est rendu à Anvers pour y rencontrer le président de la N-VA. Rien n’a filtré de leurs discussions mais, selon Peter De Roover, la réunion n’a pas permis de rapprocher les points de vue des 2 partis.
« Il y a 2 semaines, Paul Magnette a été chargé par le roi de chercher une solution dans le cadre de la formation du gouvernement fédéral. Demain/lundi, il doit retourner au Palais et ainsi, il ne devra pas dire qu’il n’a pas rencontré le plus grand parti de Flandre », a pointé Peter De Roover selon qui le président du PS, mis sous pression par le PTB, veut une coalition la plus à gauche possible.