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Les Wallons sont sensibles au bien-être animal

Les Wallons approuvent les priorités concernant le bien-être animal proposées pour la législature 2014-2019 par l’association de défense des droits des animaux GAIA, d’après un sondage réalisé par Ipsos présenté lundi à Namur.

Classé quinzième parmi les 24 domaines politiques proposés aux sondés, le bien-être animal est jugé plus important que l’agriculture, la gouvernance, l’Europe, les pouvoirs locaux ou le tourisme. »

Aujourd’hui, on ne peut plus dire que nos objectifs sont exagérés, radicaux, voire extrémistes, vu qu’ils sont partagés par une large majorité de Wallons », a souligné Michel Vandenbosch, président de GAIA.

Les répondants sont d’accord, avec des réponses favorables allant de 68 à 88%, avec les huit points présentées par GAIA, qui sont l’interdiction de l’abattage rituel d’animaux sans étourdissement, l’interdiction d’expérimentation sur les chiens et les chats, la fondation d’un centre pour des alternatives aux expérimentations animales, l’interdiction d’expériences sur les singes, l’obligation de stériliser les chats domestiques, l’attribution du statut d’êtres vivants sensibles aux animaux en droit civil, l’interdiction de la castration chirurgicale de porcelets contre l’odeur de verrat, l’interdiction du gavage des canards et des oies pour la production de foie gras.

Les jeunes, les femmes, les habitants de la province du Luxembourg et les personnes ayant un niveau d’éducation et une classe sociale moins élevés accordent davantage d’importance au bien-être animal. Le sondage a été réalisé en ligne du 26 mars au 2 avril dernier. La marge d’erreur est de 3,1%.

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