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Les universités francophones veulent « mettre fin à une concurrence insensée »

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

Les recteurs annoncent une alliance et s’engagent « solidairement à ne demander aucune demande d’habilitation pour 2022-2023′. Traduction: il n’y aurait plus de nouvelles formations.

Le sous-financement des universités est un sujet récurrent en Belgique francophone. La loi de financement leur impose depuis des années une enveloppe fermée, indépendamment de l’augmentation du nombre d’étudiants. Par ailleurs, la réforme du paysage de l’enseignement supérieur a généré bien des tensions ces dernières années, notamment entre les laïcs et les catholiques – pour faire simple – ou entre Bruxelles et la Wallonie.

Aussi, le communiqué diffusé par les recteurs francophones ce mercredi 5 mai est-il inédit. Par celui-ci, les universités disent « s’allier pour mettre fin à une concurrence insensée« . Concrètement, les universités « font le constat que la multiplication des demandes d’habilitations (autorisations de nouvelles formations), alors qu’il n’y a pas de financement correspondant, pénalise tout l’enseignement supérieur ». Ils ajoutent: « Reprendre la course aux habilitations serait globalement contre-productif et particulièrement néfaste, alors que nous ne faisons qu’entrevoir la sortie de crise. »

https://twitter.com/PierreWolper/status/1389871477743366145Pierre Wolperhttps://twitter.com/PierreWolper

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