© Belga

Les routes wallonnes plus critiquées que les flamandes

Les automobilistes belges se montrent globalement plus critiques envers les routes wallonnes que flamandes, ressort-il d’un sondage diffusé dimanche et réalisé pour le compte de l’organisation flamande défendant l’intérêt des automobilistes VAB.

Si 65% des automobilistes belges interrogés jugent le confort de conduite sur les autoroutes flamandes positif voire très positif, ils sont moins de la moitié (48%) à partager un tel sentiment en ce qui concerne les autoroutes wallonnes.

Tant en matière de visibilité en cas de pluie, que de sécurité et de signalisation, les autoroutes wallonnes affichent un score inférieur à celui des autoroutes du nord du pays, selon ce sondage.

En revanche, en matière de visibilité nocturne, les automobilistes interrogés préfèrent toutefois les autoroutes wallonnes aux autoroutes flamandes. Ainsi, 53% des personnes interrogées estiment l’état actuel pour ce critère « positif à très positif » pour les autoroutes du sud du pays, contre 47% pour les autoroutes du nord. « Depuis le 15 juillet 2011, les autoroutes flamandes sont moins éclairées, contrairement aux autoroutes wallonnes, ce qui pourrait expliquer l’écart entre les deux régions », note l’organisation VAB.

La différence en matière de confort de conduite, de sécurité et de signalisation entre les réseaux secondaires wallon et flamand est plus criante encore, d’après ce sondage. Seuls trois automobilistes sur dix estiment le confort de conduite sur le réseau secondaire wallon « positif à très positif », contre 52% pour le réseau secondaire flamand.

En matière de sécurité, 35% des personnes interrogées jugent ce critère de façon positive voire très positive pour le réseau secondaire wallon et 52% pour les autoroutes wallonnes. Pour le réseau secondaire et les autoroutes en Flandre, ces pourcentages atteignent respectivement 54 et 62.

L’organisation VAB estime que les voiries secondaires n’ont pas seulement besoin d’investissements en matière d’entretien, mais aussi que leur aménagement doit tenir compte du confort de conduite. Le sondage a été mené auprès de 1.000 automobilistes belges francophones et 1.000 automobilistes flamands.

Contenu partenaire