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Les réservations en hausse dans les résidences étudiantes

Stagiaire Le Vif

Dans quelques jours a lieu la rentrée académique, avec cette année des conditions Covid et certains cours en ligne. Les logements dans les résidences étudiantes sont, cependant, presque tous réservés.

« Nous avons constaté une augmentation des demandes de réservation, dans la lignée des années précédentes », observe la responsable des résidences de l’Université libre de Bruxelles (ULB), Valérie Dumoulin. Pour les étudiants étrangers, la demande est toute aussi haute que les autres années, mais pour les étudiants en programme d’échange international Erasmus, la demande est moins forte cette année.

Avant l’emménagement et la signature du contrat, les étudiants ont encore la possibilité d’annuler la réservation. Valérie Dumoulin n’a pas remarqué plus d’annulations que les autres années. « Pour les étudiants étrangers, cela peut encore dépendre de fermetures de frontières ou de vols annulés. »

Dans les résidences privées, en partenariat avec l’ULB, Valérie Dumoulin remarque que les logements ne sont pas encore tous réservés, ce qui était pourtant le cas les autres années, aux mêmes dates. « Certains étudiants avaient encore des hésitations quant à l’organisation des cours. Mais maintenant tout le monde a reçu ses horaires, les demandes devraient donc suivre ».

Le groupe immobilier Eckelmans compte des résidences dans plusieurs villes universitaires en Belgique, comme Mons, Bruxelles, Gand, Louvain et Louvain-la-Neuve. Il représente environ 4.300 kots. Le responsable Koen Eckelmans constate que les demandes ont augmenté, notamment pour les étudiants belges. « Heureusement, car les étudiants qui viennent de Chine ou d’Inde sont absents », pour des raisons de fermeture de frontières et d’annulations d’échanges. Les visites des appartements ont d’ailleurs été faites en virtuel, pour réduire les possibilités de transmission du virus, pour les étudiants résidents comme pour le personnel.

« Nous voyons que les étudiants se tiennent bien aux mesures et qu’ils voient bien que cette crise nous touche tous », note Koen Eckelmans, en se réjouissant que les étudiants décident tout de même quitter le nid familial et de prendre un kot. « Ils en ont besoin pour leur développement personnel » ; une expérience d’indépendance importante, pour Koen Eckelmans.

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