Les répercussions de la pandémie sur le PIB et le chômage semblent « relativement limitées » en Belgique

Le Vif

Les mesures prises par le gouvernement belge pour soutenir l’économie dans le cadre de la crise du coronavirus se situent dans la moyenne européenne, analyse jeudi le groupe Adecco dans une étude internationale. Selon ses résultats, les répercussions de la pandémie sur le PIB et le chômage semblent également « relativement limitées » en Belgique.

L’étude compare les mesures prises depuis le début de l’épidémie dans dix pays européens (Autriche, Belgique, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni) ainsi qu’aux États-Unis et au Japon. Elle analyse également différents facteurs macro-économiques de janvier à mai.

D’après ses conclusions, la Belgique enregistre notamment un bon résultat grâce à l’instauration du chômage partiel. « Le gouvernement belge a permis aux travailleurs de bénéficier du régime de réduction du temps de travail », souligne Bettina Schaller, directrice des affaires publiques pour le groupe Adecco.

« En considérant comme cas de force majeure toute forme de chômage temporaire, le gouvernement a permis également aux travailleurs belges de percevoir une indemnité journalière plus facilement en plus de leur compensation salariale. Le pouvoir d’achat moyen des Belges a ainsi pu être préservé. »

La Suisse, la Suède et l’Allemagne sont les pays qui obtiennent les meilleurs scores de l’étude. L’Espagne et le Royaume-Uni doivent par contre « se préparer au pire », ajoute Adecco.

« De manière générale, nous pouvons dire que les pays qui ont réagi rapidement en introduisant des mesures de soutien de l’économie et en essayant autant que possible de maintenir les travailleurs actifs enregistrent les meilleurs résultats », résume Bettina Schaller.

La Belgique ne sera par ailleurs pas le pays le plus touché par la baisse du PIB et la hausse du taux de chômage, analyse encore l’étude. Selon ses statistiques, la crise du coronavirus a fait régresser le PIB belge de 8,4% par rapport aux projections économiques de janvier, contre 9,5% en France et 11% en Espagne entre autres.

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