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Les questions aujourd’hui sont sociales et économiques, selon Di Rupo

Le Vif

Le PS n’entend pas se lancer dans des discussions institutionnelles. Les questions d’aujourd’hui sont sociales et économiques, a expliqué le président du PS, Elio Di Rupo.

« Aujourd’hui, il y a une urgence sociale et nous devons y répondre », a souligné M. Di Rupo. À l’occasion de la présentation des v?ux de la N-VA, le président Bart De Wever a remis le thème du confédéralisme au c?ur de ses priorités, sans recueillir jusqu’à présent de soutien dans les autres partis politiques. « Pourquoi doit-on toujours courir derrière Bart De Wever? Il dit ce qu’il veut. Il veut le confédéralisme, c’est son affaire. Nous ne voulons pas du confédéralisme », a assuré M. Di Rupo, avant d’insister: « les questions d’aujourd’hui sont sociales et économiques ».

Le confédéralisme signifierait la fin de la Belgique en asséchant la solidarité du Nord du pays envers le Sud, estime le président du PS. « Il se fait que du côté wallon, avec les crises que l’on a connues, on doit encore accroître le nombre d’entreprises et d’emplois. Ce sont donc les entreprises, les travailleurs néerlandophones qui cotisent beaucoup plus à la sécurité sociale et, à l’intérieur de cette sécurité sociale, il y a un transfert, une utilisation de 5 milliards en faveur des Wallons par an ». « Quand De Wever dit le confédéralisme, il veut supprimer la solidarité du Nord vers le Sud et préserver lui-même ses moyens financiers. Ça, ça veut dire la fin de la Belgique », a-t-il ajouté.

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