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Les provinces restent des bassins de vie naturels pour les Belges

Une étude de l’UCL et de l’université d’Anvers sur les déplacements professionnels et les déménagements des familles révèle que la dimension provinciale est déterminante. Les provinces restent des espaces de vie naturels, titre Le Soir lundi qui relève pourtant que l’avenir de celles-ci au sein de l’Etat fédéral est plus que jamais au coeur des préoccupations politiques.

Les chercheurs ont étudié les mouvements des habitants de la Belgique, à travers les déménagements des familles et les trajets entre le domicile et le lieu de travail.

« L’importance de la frontière linguistique est confirmée. Mais quelle ne fut pas notre surprise de voir que les frontières provinciales restaient essentielles pour les Belges! », explique la géographe Isabelle Thomas qui a participé à l’étude via l’UCL. « Les frontières provinciales restent une réalité très tangible pour la population. Elles constituent manifestement une empreinte spatiale importante dans l’esprit des gens », conclut l’étude.

« La très ancienne géographie provinciale de notre pays perdure bel et bien dans les habitudes de la population, de manière consciente ou inconsciente, et même si ce n’est pas à 100 %. A l’heure où les provinces évoluent, les autorités doivent le savoir », constatent les chercheurs. « L’heure est plutôt aux agglomérations urbaines, mais les réalités sont souvent différentes: en matière de mobilité ou d’emploi notamment, les bassins de vie naturels épousent les limites des provinces ».

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