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Les petites phrases chocs de Bart De Wever

On n’a plus beaucoup entendu Bart De Wever depuis qu’il a quitté la table des négociations. Dans le Magazine Humo, il sort de son silence pour fustiger Elio Di Rupo et son néerlandais.

« Ma femme de ménage est d’origine nigériane et est en Belgique depuis deux ans. Elle parle mieux le néerlandais qu’Elio« , a déclaré Bart De Wever à l’hebdomadaire flamand Humo. « À Bruxelles, on ne peut pas vendre un sac sans être bilingue. Par contre, on peut devenir Premier ministre sans bien parler néerlandais« .

C’est sa dernière sortie en date, mais certainement pas sa première. Voici quelques-unes de ses phrases qui ont fait trembler quelques oreilles.

Petit instant de finesse lors d’une interview pour la RTBF le 3 septembre 2009 à propos d’éventuelle séparation au sein de la N-VA : « Il y a des rumeurs qui coulent, je m’en fous comme de l’année 40… ce qui se passe derrière mon dos, c’est dans mon cul« .


« Les négociations c’est comme la friterie, à chaque fois on se dit que c’est la dernière fois et pourtant on y retourne« . Déclaration faite en août 2010 lors de la présentation du livre du comique flamand Geert Hoste. Cela se passe dans une friterie de Deurne « ‘t Draakske » qui se trouve aussi être la friterie préférée de Bart De Wever.


« Je suis républicain. Je n’attends rien du roi si ce n’est sa pension  » dit-il lors d’une édition spéciale sur RTL en 2008.

« Les transferts de compétences évoqués pendant les négociations sont pour les francophones des pas de géant, mais pour nous ce sont des pas de nain de jardin « . Annonce-t-il lors d’une déclaration faite en octobre 2010 à l’occasion des négociations sur les transferts de compétence.

Toujours en rapport avec les négociations Bart De Wever laisse entendre, en décembre 2010, que la Flandre serait prête à encore aider la Wallonie mais à certaine condition.  » Cet argent (de la Flandre) ne doit pas être une perfusion, comme de la drogue pour un junkie « .

En avril 2011, il lâche un petit commentaire scatologique : « Le CD&V a fermé son sphincter politique pendant longtemps, mais maintenant il l’a complètement ouvert et tout lâché. »

À propos des politiques francophones, il n’est pas non plus des plus tendres. Comme lorsqu’il critique Michel Daerden en janvier 2010 suite à une intervention de ce dernier au sénat. « Il est ivre je pense et même complètement bourré. Il ne peut pas fonctionner comme ministre« . Il lui est aussi arrivé de tacler la présidente du cdH. Comme lors d’un reportage où il déclare « Je ne suis pas Joëlle Milquet, ma vie personnelle n’est pas plus importante que les négociations… »

Sur les ondes de la RTBF, il déclare en 2008 : « Je pense qu’il n’y a pas de minorité francophone en Flandre, il y a des immigrants qui doivent s’adapter. On demande cela à des Marocains, des Turcs. On ne leur dit pas: ‘Vous êtes nombreux, donc l’arabe va devenir une langue officielle. C’est dingue« .

 » La Belgique est le pays le plus raté au monde  » dit-il encore dans une interview d’un magazine flamand, P magazine où l’on voit Miss Belgique piétiner le drapeau belge.

« Je ne suis pas eurosceptique, ni europhile. Je me considère comme un euro-réaliste » précise-t-il lors d’un discours à l’université d’Anvers en mai 2011

Les phrases latines

Grâce à Bart De Wever le latin est quelque peu revenu en grâce. Voici un florilège de ses meilleures citations latines.

Le 13 juin 2010 jour de grâce pour la N-VA , il lance son fameux « Nil volentibus arduum« , « à coeur vaillant rien d’impossible ». Très à propos surtout lorsqu’on sait que cette citation a en plus les mêmes initiales que la N-VA.

Mais on pourrait aussi se rappeler de « Bis vincit qui se vincit in victoria », ce qui signifie « celui qui sait se vaincre dans la victoire est deux fois vainqueur », « Fabula acta est » (la pièce est jouée) ou encore « Verba volant, scripta manent » (les paroles s’envolent, les écrits restent).

LeVif.be

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