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Les partis francophones prêts à une réforme de l’Etat en 2024

Le Vif

Les nouveaux présidents des partis francophones sont en faveur d’une réforme de l’Etat en 2024, résume lundi Le Soir qui a réuni ces nouvelles personnalités.

PS, MR, Ecolo, cdH et DéFI annoncent être ouverts à une réforme à cette échéance, comme le demandent la plupart des partis flamands. Pour autant, insistent certains, cela ne veut pas forcément dire un renforcement du fait régional en Belgique, mais pourrait être aussi synonyme de refédéralisation.

Paul Magnette (PS) dit « oui » à une réforme de l’Etat en 2024, « mais elle ne doit pas seulement porter sur la répartition des compétences mais aussi sur l’amélioration du fonctionnement de l’Etat fédéral. Et de la démocratie ».

Les libéraux ne sont « pas opposés à une réforme de l’Etat en 2024 ou à un autre moment », mais « je préfère parler d’une modernisation de l’Etat », souligne Georges-Louis Bouchez (MR), par ailleurs informateur royal. « Réformer l’Etat ou le moderniser, cela ne veut pas dire qu’on va régionaliser encore plus. Les régionalisations ont apporté assez peu de chose en matière d’efficacité pour les citoyens ».

« La question qu’il faut se poser aujourd’hui, c’est celle de l’efficacité », estime aussi Rajae Maouane pour Ecolo. Elle est d’avis qu’une « réforme du fonctionnement démocratique s’impose » et déclare qu’il faut « être prêt » à une réforme de l’Etat en 2024. « Mais la penser comme résultant de deux blocs qui s’affrontent, cela participe à opposer encore une fois les gens, et on en a assez de cet affrontement ».

Pour les humanistes, Maxime Prévot (cdH) est partisan d’une réforme de l’Etat. « Plutôt que de subir à nouveau un rendez-vous qui est d’ores et déjà fixé (par la Flandre, NDLR), nous devons profiter de cette nouvelle génération de présidents pour se parler et préparer aussi notre cahier de charges, non pas dans une démarche hostile vis-à-vis de quiconque, mais dans une démarche où l’on vise à rendre l’Etat efficace pour le préserver ». Il ajoute qu' »il y a des éléments qui doivent être davantage régionalisés et d’autres qui devront accepter d’être refédéralisés ».

Enfin, François De Smet, le président de DéFI, est d’autant plus convaincu de la nécessité d’une réforme de l’Etat en 2024 qu’il l’a lui-même proposée pendant la campagne. « On est tous en train de se rejoindre sur quelque chose de fondamental, à savoir oui à une réforme de l’Etat mais qui doit être la première d’une nouvelle génération: ne plus être sur une base identitaire comme l’était cette 6e réforme de l’Etat ».

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