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Les messages de haine détectés par la police supprimés dans un cas sur deux

A peine la moitié des messages de haine détectés par la police fédérale sur internet sont bel et bien supprimés, rapporte mardi De Tijd.

Depuis bientôt deux ans, une section centrale de la police fédérale, l’Internet Referral Unit (i2-IRU), est devenue le seul point de référence en Belgique pour faire retirer des messages de haine sur internet. Elle a reçu cette mission alors que depuis sa création début 2016, elle avait initialement été chargée de surveiller la propagande terroriste.

Pour effectuer son travail, elle s’appuie sur les législations en matière de discrimination, de racisme et de xénophobie.

L’an dernier, elle a demandé à toute une série de sites, comme Facebook, Twitter et Google, de supprimer 267 messages de haine illégaux. Cette année, jusqu’à août inclus, elle a fait de même pour 114 messages. Mais seuls 187 des 381 messages (49%) ont bel et bien été supprimés après intervention de la police. Pour l’an dernier, 164 des 267 messages haineux n’ont pas été écartés et encore 30 autres sur 114 en 2018.

De nombreux sites internet refusent tout simplement de s’exécuter.

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